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Nous nous retrouvons le dernier dimanche de chaque mois avec un groupe de 30 sœurs ou plus. Et chacune de nous lit deux ou trois portions du Saint Coran de sorte à lire de cette manière la totalité du livre en une heure et demie ou deux heures. Et l’on nous dit que cette lecture sera considérée comme une lecture complète. Est-ce exact? Ensuite nous implorons (Allah) de faire parvenir la récompense de notre lecture à l’ensemble des croyants vivants e morts… La récompense leur profitera-t-elle? Ils (les gens) tirent un argument de la parole de notre seigneur Muhammad (bénédiction et salut soient sur lui): «A la mort, les œuvres de l’humain cessent, sauf trois: une aumône courante, un savoir d’utilité publique et un enfant qui prie pour son père». Les gens se mettent encore à célébrer l’anniversaire de la nais-sance du Prophète Muhammad en organisant un rassemblement de 10 à 15 heures. Ils commencent par implorer le pardon, prononcer des louanges, glorifier (Allah), attester sa grandeur et prier pour notre seigneur Muhammad à basse voix. Et puis, ils se mettent à lire le Coran… Certaines sœurs observent le jeûne de ce jour… Le fait de réserver ces actions cultuelles à ce jour constitue-t-il une innovation? En plus, il y a une très longue prière que l’on demande de réciter à l’aube, si possible. Elle s’appelle du’aa u rabita (prière du lien) ; elle débute par la prière et le salut dédiés à notre seigneur Muhammad, à ses fidèles, à l’ensemble des prophètes, aux mères des croyants, aux compagnonnes, aux califes bien guidés, à leurs successeurs immédiats et aux pieux alliés d’Allah que l’on doit citer nommément. Est-il exact que la mention de tous ces noms amèneraient ceux qui les portaient à nous reconnaître au paradis et à nous interpeller? Cette prière relèverait elle de l’innovation? Je crois qu’elle en est une, mais la plupart des sœurs me contredisent… Serais-je punie par Allah, si j’avais tort? Comment parviendrais-je à les convaincre si j’ai raison? Ce sujet provo